... (m) libre - Peluche par obligation - Au départ, on n'était pas vraiment en bonne relation toi et moi. On se prenait souvent la tête et je ne sais même pas pourquoi. Sûrement parce que nos caractères étaient et sont bien différentes et pourtant, quand on a commencé à discuter autour d'un verre pendant une soirée, je me suis rendu compte que tu étais quelqu'un de sympathique malgré tes airs de méchant bonhomme. Depuis, j'ai décidé de te décoincer un peu. Je te prends souvent dans mes bras, et même si tu me repousses, je le refais un nombre incalculable de fois. T'es bien la première personne qui me repousse autant, pourtant, je veux juste voir si tu peux te montrer un peu plus affectueux avec les autres. On ne sait jamais, peut-être vais-je pouvoir créer un autre bisounours comme moi ?

... (f) (PRISE) - Mon doudou féminin - La première fois que je t'ai abordé, je voulais simplement t'arranger un coup avec un ami parce que je te trouvais parfaite pour lui et quand j'ai compris que tu ne pourrais jamais avoir de sentiments pour lui, j'ai commencé à te prendre plus souvent dans mes bras, à te faire plus souvent des bisous. T'es ma peluche. Tu n'as pas voulu sortir avec mon ami, alors je t'oblige à être mon doudou féminin. Je te kidnappe souvent au cinéma lorsque je suis sous forme humaine pour que tu viennes regarder des films avec moi. J'ai parfois l'impression de me voir en fille et c'est quelque chose que j'adore chez toi. Et puis, tu sais très bien que je serai toujours là pour toi, après tout, le propriétaire d'une peluche doit prendre soin d'elle, n'est-ce pas ?

... (f) libre - Porteuse de poisse (PRISE) - Depuis que je te connais, tu me portes la poisse. Je ne sais pas si tu es malchanceuse en générale ... en fait, je n'ai jamais osé te poser la question par peur de te blesser, mais franchement, à chaque fois que tu es avec moi, on se débrouille toujours pour que quelque chose de stupide nous arrive. Entre les blocages d'ascenseurs, la découverte d'une famille de castors pas commodes, la poursuite de la vieille femme qui croyait qu'on l'épiait ... bref, on ne peut pas dire qu'avec toi, ma vie est calme. J'ai tendance à me demander si je retrouverai ma seconde vie sous l'océan vivant dès que je te croise et qu'on discute un peu, mais je t'apprécie réellement. Malgré le fait que notre malchance persiste à nous mener la vie dur lorsqu'on est ensemble, passer du temps avec toi est une chose que j'affectionne particulièrement. Au moins, on peut être sûr que nos journées passées ensembles ne peuvent pas être banales !